Qui nous sommes

Un nouveau modèle agricole doit être pensé, sans a priori : réellement soutenable plus proche de ses consommateurs ; plus ouvert aux acteurs de la société civile qui ne sont pas d’origine agricole et moins schématiquement cantonné dans ce « zonage » qu’on nomme le milieu rural… Il y a nécessité « d’installer » autrement, avec une imagination libérée,les femmes et les hommes qui façonneront notre paysage alimentaire de demain. Les personnes peu qualifiées doivent trouver de nouvelles places dans ce théâtre économique.

L’approche territoriale doit s’imposer pour accompagner la mutation vers ce modèle.

Elle doit rassembler les collectivités publiques garantes de l’intérêt commun et d’autres acteurs de la société civile, parmi lesquels les opérateurs de l’économie sociale et solidaire et bien sûr, le monde professionnel agricole. Affranchi d’un mode de cheminement compartimenté et binaire (problème/solution), elle doit répondre à une ensemble de besoins corrélés (raisonnement écosystémique) : besoin de se nourrir, besoin de santé ; besoin de travail ; besoin d’équité sociale pour un accès aux réponses de qualité s’agissant des besoins essentiels ; besoin de préserver l’état des possibles pour les générations qui vont suivre.
Il y aura donc nécessité de s’accorder la possibilité de réinventer sur toute la chaîne des valeurs. C’est précisément là que l’économie sociale et solidaire prend sa place pour aiguillonner ou accompagner, par son inventivité et ses innovations, ce processus de transformation ;
La volonté de changer d’échelle de performance et de lisibilité économique constitue un élément de motivation essentiel. Pour autant, tout en se gardant de n’être résolu qu’au « marché de niche », il ne s’agit pas tant de s’inscrire comme alternative que d’illustrer des chemins d’évolution possibles, et en grande partie transposables. Il ne convient pas de juger notre travail à sa capacité de généralisation possible (un réflexe de pensée assez français), mais comme un témoignage vivant des mutations possibles, de nouveaux chemins empruntables, de nouveaux souhaits réalisables ;
Il est opportun de créer des lieux repères témoignant de cette mutation, au service d’un projet agricole refondé et résolument tourné vers l’alimentaire, certes ouvert aux autres usages agricoles (matériaux, énergie…) mais sans subordonner cette fonction nourricière aux autres réponses possibles
Nous développons concrètement cette approche en participant au lancement de « l’écopôle alimentaire  de la région d’Audruicq".

Nous avons créé pour cela plusieurs outils :

Terre d’Opale pour la coordination d’un système alimentaire local bio et solidaire
Les Anges Gardins pour l’insertion, l’éducation à la diversité alimentaire, les chantiers partagés en communauté apprenante, la Recherche et développement….
L'ambassde du bien-vivre alimentaire, un espace de partage du savoir culinaire et vivrier dont la gestion est partagée avec certains vieux amis et les ambassadeurs du jardinage et du bien-vivre alimentaire que nous avons formés.

Terre d'Opale :

Association de coordination/gestion d'un système alimentaire local bio et solidaire

  • Anime un réseau de 10 producteurs locaux certifiés AB
  • Gère le système de distribution hebdomadaire de paniers de légumes AB (160 abonnés)
  • Organise l'offre locale de produits AB pour la Restauration Hors Domicile (RHD)
  • Assure les moyens fonciers et logistiques nécessaires aux productions des sites de Oye Plage et Vieille Eglise et à la diffusion des produits
  • Référence en ligne des produits bio, locaux et solidaires : l'épicerie en ligne 
  • Accompagne les porteurs de projets de circuits alimentaires de proximité

Terre d’Opale est l’interlocuteur « commercial » du dispositif. Il est prévu que la structure soit assujettie à la TVA. Son statut juridique peut être amené à évoluer en fonction des nécessités des projets et du cadre partenarial que ces activités vont agréger.

Les Anges Gardins :

Association pour l'insertion, l'éducation permanente, le développement de pratiques sociales et d'activités liées à l'alimentation

  • Crée de nouvelles opportunités d'activités pour les publics fragiles sous forme d'atelier d'insertion, de l’étude de faisabilité à la mise en œuvre.
  • Favorise l'accès aux savoir-faire de base en matière d'autoproduction vivrière et culinaire
  • Programme des chantiers participatifs visant l'appropriation d'une conscience sociale par l'action : « je fais, je retiens».

Cette association constitue le cœur social des activités et implémente cette dimension sociale dans les projets de territoire.